Les discriminations ne sont, hélas, pas absentes dans la fonction publique, quel que soit son versant. L'UNSA Fonction Publique, engagée dans la lutte contre celles-ci, demande que leur réalité soit mieux prise en compte par les employeurs publics.
La Loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019 doit permettre une évolution des pratiques en termes de lutte contre les discriminations et de valorisation de la diversité. Des actions ont été mises en œuvre comme :
- les dispositifs de signalement des violences, discriminations et harcèlement,
- les mesures en faveur de l’inclusion et des parcours professionnels des personnes en situation de handicap,
- l’ajout du critère de situation de grossesse dans le statut de la fonction publique,
- la reconnaissance des parcours des contractuels,...
Paradoxalement, selon les dernières données de l'Insee*, au titre de 2021, les fonctionnaires déclarent plus fréquemment être victimes de discriminations que les autres catégories de salariés : près de 14 % des fonctionnaires s’en disent victimes, contre 9 % de l’ensemble des personnes en emploi et un peu moins de 10 % pour les salariés en CDI. L’Insee fournit deux explications : d’une part, les fonctionnaires sont en général en emploi au même poste depuis plus longtemps que les salariés et du fait de leur ancienneté, ils ont « une plus grande probabilité d’avoir été confrontés à ces situations » et d’autre part, les agents de la fonction publique, comme les salariés des grandes entreprises, bénéficieraient d’une « sensibilisation plus forte » aux questions de discriminations, via des campagnes de prévention, dispositifs de signalement, la présence de référents… Lire la suite sur le site de l'UNSA Fonction Publique...