Monsieur le Directeur général,
Dans le contexte actuel de crise climatique et de nécessité de transition écologique, les données produites par les agent·e·s de terrain de l’inventaire forestier n’ont jamais été aussi importantes pour les politiques publiques et l’ensemble de la société. Pour que l’inventaire forestier national puisse remplir ce rôle essentiel en préservant la qualité des données, il faut d’une part que la production puisse bénéficier d’un accroissement des moyens qui lui sont octroyés. D’autre part, il faut que ses agent·e·s de terrain bénéficient d’une juste rémunération qui vienne reconnaître les spécificités de leur métier.
L’administration a mis en place un groupe de travail interne au cours desquels les agent·e·s ont eu l’occasion de remonter les contraintes, le manque de valorisation et d’attractivité du métier. Les revendications doivent être entendues par l’administration. Les difficultés à recruter et à garder les agent·e·s en poste soulignent pourtant les contraintes fortes de service de ce métier de terrain sur le quotidien professionnel et sur la vie personnelle. Sans agent·e·s, l’inventaire forestier national ne peut pas exister. Lire la suite du courrier...